Le Plan National de Gestion de la Barge à queue noire (PNG BQN) 2015-2020 est entré dans sa sixième et dernière année de mise en œuvre. Au cours de l’année 2019 les travaux engagés, notamment en Marais breton, se sont poursuivis. Pour le reste des secteurs à enjeux en Pays de la Loire (Basses Vallées angevines, Brière, Marais poitevin…), les suivis perdurent via l’implication des associations locales mais il n’y a pas eu de projet plus conséquent cette année. Cela s’explique par le fait que des études en Marais poitevin, en Brière et en Basses Vallées angevines se sont achevées en 2017 ou 2018. Les partenaires n’ont pas pu se mobiliser autant cette année. D’autre part, l’animation du Plan a été morcelée cette année avec un changement d’animateur, et du temps dédié à la passation du poste et à la prise en main des missions a été nécessaire.
Concernant les démarches dans les autres régions (Bretagne avec la Baie d’Audierne, Hauts-de-France dans les Flandres, le Pas-de-Calais ou la Basse Vallée de la Somme), les différentes structures tentent toujours de faire émerger leurs projets malgré des difficultés récurrentes (la FDC (Fédération Départementale des Chasseurs) du Gard pour la Camargue gardoise, la FDC de Charente-Maritime pour le sud du Marais poitevin et les marais de Brouage). Une possibilité de financement se dessine peut-être pour 2020 suite à la réforme de la chasse et la mise en place de l’écocontribution.
Le travail d’animation pour l’année 2019 a consisté à inciter à la mise en oeuvre de projets. Certains projets étaient et sont toujours en passe d’aboutir comme en Charente-Maritime, en Pas-de-Calais ou dans le Gard (financements et parfois difficultés administratives). En Marais breton, plusieurs projets sont en cours et continueront en 2020 (poursuite du Contrat Nature en Marais breton, renouvellement du programme de suivi et de protection de la Barge à queue noire, incluant les opérations de baguage…).
L’année 2019 aura également permis de diffuser l’« essentiel » concernant le PNG Barge à queue noire. Ce dernier a été distribué à hauteur de 1500 exemplaires et réimprimé. Il permet de disposer d’un outil de vulgarisation pour communiquer auprès de tous les acteurs dont le grand public. Enfin, le PNG et ses actions ont été valorisés à travers la participation à différentes réunions.